COMPRENDRE CE QUI SE PASSE AU NIVEAU DU RACHIS :
l'extension du rachis peut se faire en quadrupédie, en chat dos creux, sur un gros ballon (sous-gonflé), qui va s'adapter et soutenir le dos.
Dans le cas du baleineau, c'est le dos qui doit prendre la forme de celui-ci, c'est donc beaucoup plus exigeant et doit se faire très progressivement avec lenteur et conscience !
Précision : nous sommes sur la petite pente du baleineau.
La première photo présente la flexion de la colonne lombaire et montre qu'en flexion la colonne lombaire est instable.
La deuxième photo montre la stabilité induite par l'extension des lombaires. Les vertèbres lombaires s'emboîtent alors parfaitement les unes dans les autres.
La troisième photo veut nous faire percevoir que si les jambes s'allongent trop vite, trop tôt, elles peuvent entraîner le bassin. Alors le sacrum ne sera plus en contact avec le baleineau.
Les quatrième et cinquième photo, insistent sur la nécessité de déclencher une flexion de hanches afin de favoriser l'étirement du bas ventre, comme dans un chat dos creux.
La dernière photo pour mesurer que l'extension dorsale si elle est trop rapide peut entraîner une projection des côtes et un pincement au niveau dorso-lombaire.
S'INSTALLER ET TRAVAILLER SUR LE BALEINEAU :
S'asseoir sur le baleineau, puis déposer les lombaires sur la faible pente. Soutenir la tête avec des cales, coudes resserrés et laisser descendre le bassin au sol lentement en produisant une flexion de hanches. Déposer les dorsales sans perdre le contact des lombaires avec le support. La tête peut se poser : ne pas hésiter à mettre suffisamment de cales !
Variantes : avec un bâton, avec une sangle, etc.
Travail en rotation externe des bras, étirement du grand pectoral, petit pectoral, grand dorsal, placement de la ceinture scapulaire...
VIDÉO ISSUE DU SÉMINAIRE D'OCTOBRE 2020 :
Bonne pratique !